La Meute : Réponse à Frustration

Une analyse presque complète du phénomène du livre La Meute en expliquant les tenants et aboutissants du livre concernant les motivations des journalistes auteurs et de leurs commanditaires. Le plus gros reproche de NF constate que LFI n’a pas réussi en interne à éradiquer les biais sociétaux systèmiques (Patriarcat, sexisme, rapport de domination , arrivisme et surtout : obsession de l’élection présidentielle. ) . Ecoutez la vidéo et commentez ma réponse .

De la vitre levée à la Révolution citoyenne : itinéraire d’un insoumis

Une enfance nomade et populaire

Je suis né en 1958, avec la Ve République, à Auray dans le Morbihan. Mon père était journaliste, ma mère au foyer. Son métier nous a fait souvent déménager : Quiberon, Gagny, Clion-sur-Indre, Pointe-à-Pitre, Moroni, Lyon, Rennes… autant d’étapes de mon parcours scolaire. Le bac en poche, je quitte le foyer à 18 ans.

L’usine, les vitres, la classe ouvrière

Grâce à une recommandation de mon père, alors journaliste à FR3 Bretagne, je trouve un poste sur une chaîne de montage automobile. Mon travail : contrôler les systèmes de levage des vitres sur les Citroën GS. Cela signifiait 1 600 gestes par jour, à monter et descendre des vitres. Ce fut ma première immersion concrète dans les conditions de travail de la classe ouvrière.

Paris, la micro-informatique et les années Mitterrand

Très vite, je comprends que mon avenir ne sera pas dans le levage de vitres. Je pars à Paris, chez ma sœur. Pour la première et dernière fois, l’ANPE me trouve un emploi immédiatement. J’intègre Sintra (future Alcatel Marine), qui recrute des jeunes à former à la micro-informatique. À l’époque, les microprocesseurs sont balbutiants et les projets high-tech affluent, notamment via les marchés militaires.

Quand François Mitterrand arrive au pouvoir, j’ai 24 ans. Je suis un « jeune ingénieur maison », bien payé, pisté par les chasseurs de têtes, vivant à Paris. Autant dire que la lutte des classes est alors loin de mes priorités.

Les tours s’effondrent, la vie bascule

En 2001, je travaille chez Atos Origin, au 24e étage de la tour Manhattan à La Défense. Je vois en direct l’effondrement des Twin Towers, deux mois après la naissance de mon deuxième fils. Trois ans plus tard, ma femme et moi quittons Paris pour Plouha, en Bretagne, afin d’élever nos enfants dans un cadre plus sain.

Mais ce déménagement déclenche un processus inattendu : notre couple se sépare. D’un commun accord, je prends la garde des enfants.

Du RSA à l’engagement politique

Après quelques expériences dans le photovoltaïque, je me retrouve au chômage, puis au RSA à 50 ans. Pour ne pas sombrer, je décide de me battre. J’ai du temps, et des convictions.

J’adhère au Parti de Gauche en 2010 et deviens co-secrétaire départemental des Côtes-d’Armor pendant deux ans. J’y découvre la richesse, mais aussi les tensions du militantisme. En 2014, je quitte le PG pour rejoindre le Rassemblement Citoyen Breton (RCB) pour les régionales. En 2016, j’intègre La France Insoumise.

La santé, les enfants, la fidélité aux combats

En 2020, un grave problème de santé me frappe : quinze jours en réanimation, un mois d’hospitalisation. Je prends du recul, pour être présent auprès de mes enfants. Mais mes engagements demeurent.

Pourquoi LFI ?

J’ai choisi LFI pour y mettre mes compétences, mes convictions et mon temps. C’est, à mes yeux, l’outil le plus cohérent avec mon objectif : contribuer à une société plus juste et plus harmonieuse.

Le bras politique de la Révolution citoyenne, ce n’est pas une meute. C’est un mouvement solidaire, une résistance collective aux injustices. Et vu les forces en face, les moyens employés contre nous et le temps qui nous manque (+2,7 °C en 2050) , nous n’avons pas le luxe de faire du cocooning.

1 réponse

  1. Christine GUILLOTIN dit :

    Très intéressant.

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