Manifeste pour le Tout-Vivant

Et si nous changions enfin de regard ?
Pendant des siècles, l’humain s’est cru au centre du monde. Il s’est nommé maître, gestionnaire, propriétaire du vivant. Il a dressé des frontières entre lui et “la nature”, entre le civilisé et le sauvage, entre le sujet et l’objet.
Mais cette séparation est une illusion.
Car en vérité, nous faisons partie du vivant.
La forêt n’est pas un stock de bois.
L’océan n’est pas un réservoir de poissons.
Les animaux ne sont pas des machines à produire.
Ce sont des êtres vivants, avec leur propre place, leur propre valeur — qu’ils soient utiles à l’homme ou non.
Et leur existence ne devrait pas dépendre de nos intérêts.


Aujourd’hui, le vivant s’effondre.
Pollution, disparition des espèces, dérèglement climatique… Nous savons. Et pourtant, nous continuons.
Pourquoi ?
Parce que notre système économique, juridique, culturel, repose encore sur l’idée que le vivant est une ressource, pas un sujet.
Il est temps de basculer.
Il est temps de reconnaître ce que nous sommes vraiment : un vivant parmi d’autres, dépendant d’un équilibre plus vaste que lui.
C’est cela, entrer dans l’ère du Tout-Vivant.
Une ère où l’on reconnaît des droits à la nature.
Où l’on protège les écosystèmes non parce qu’ils sont utiles, mais parce qu’ils ont une dignité propre.
Où l’on remplace la domination par la coopération.
Où l’on écoute les signaux faibles avant qu’il ne soit trop tard.


Ce changement ne viendra pas d’en haut.
Il viendra de nous, citoyens conscients, prêts à remettre en cause nos habitudes, nos modèles, nos récits.
Car défendre le vivant, ce n’est pas une lubie d’écologiste radical.
C’est le combat du siècle.
C’est notre survie, et celle de tout ce qui vit avec nous.
🟢 Il ne s’agit plus seulement de préserver la planète.
Il s’agit de changer de civilisation.
