Réindustrialisation : un défi pour l’avenir
J’ai mis beaucoup de temps à trouver le biais pour introduire un des éléments majeur de la réussite de ce qui pourrait devenir une politique industrielle de rupture. A longueur de débat budgétaire , toute velléité d’investir autre part que dans l’allégement des charges des entreprises avec crédits d’impots et autres subventions est vouée à l’échec au prétexte de la dette et du déficit public.
Je me suis alors posé la question : Comment faire pour réduire ce foutu déficit ? La flemme surprise de mes neurones m’a poussé a succomber a la facilité : ChatGPT .
Je lui ai posé la question ; comment réduire un déficit tributaire ? Voici sa réponse :
Réduire un déficit budgétaire consiste à équilibrer les recettes et les dépenses publiques tout en maintenant la stabilité économique et sociale. Voici les principales stratégies pour y parvenir :
1. Réduire les dépenses publiques
a. Rationaliser les dépenses
- Supprimer les programmes inefficaces ou redondants.
- Réduire les subventions mal ciblées, comme les aides généralisées (énergie, carburant), et les remplacer par des aides spécifiques aux ménages vulnérables.
b. Réorganiser la fonction publique
- Limiter les recrutements dans la fonction publique.
- Encourager les départs à la retraite anticipés ou proposer des plans de réduction des effectifs.
- Améliorer l’efficacité administrative en digitalisant les services.
c. Moderniser les services publics
- Automatiser les processus administratifs pour réduire les coûts.
- Promouvoir les partenariats public-privé pour financer certains projets.
2. Augmenter les recettes publiques
a. Réformes fiscales
- Élargir l’assiette fiscale en intégrant les secteurs informels ou mal taxés.
- Renforcer la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale par des contrôles plus efficaces.
b. Taxes ciblées
- Augmenter les taxes sur les produits de luxe, le tabac, l’alcool, ou les industries polluantes.
- Introduire des taxes environnementales comme une taxe carbone.
c. Privatisation et valorisation des actifs
- Vendre ou céder partiellement certains actifs publics non stratégiques pour générer des revenus ponctuels.
3. Favoriser la croissance économique
Une croissance économique soutenue augmente naturellement les recettes fiscales et réduit le déficit budgétaire.
- Encourager l’investissement privé : Offrir des incitations fiscales aux entreprises pour stimuler l’activité économique.
- Soutenir les PME et les exportations : Investir dans des secteurs stratégiques et favoriser leur développement.
- Investir dans l’innovation et les infrastructures : Améliorer la productivité à long terme.
4. Réduire la charge de la dette
a. Renégocier la dette
- Rééchelonner ou restructurer les dettes existantes pour obtenir de meilleures conditions de remboursement.
- Emprunter à des taux d’intérêt plus faibles en améliorant la crédibilité budgétaire.
b. Réduire les intérêts
- Collaborer avec les banques centrales pour maintenir un environnement de taux bas.
5. Renforcer la gouvernance et la transparence
- Mettre en place des budgets à moyen terme pour planifier les dépenses sur plusieurs années.
- Introduire des mécanismes d’audit pour surveiller l’utilisation des fonds publics.
- Lutter activement contre la corruption pour éviter les gaspillages.
6. Sensibiliser la population
- Impliquer les citoyens dans l’effort de redressement par une communication claire.
- Expliquer les mesures prises pour éviter des tensions sociales et obtenir leur adhésion.
Conclusion
La réduction du déficit budgétaire exige un équilibre entre la maîtrise des dépenses, l’augmentation des recettes et le soutien à la croissance économique. Cela nécessite des réformes structurelles à court et à long terme, tout en prenant soin de préserver la stabilité sociale et économique.
Cette analyse m’a paru , sans conteste , dans la droite ligne de la Doxa économique dominante.Et puis en relisant , je me suis aperçu qu’il manquait un élément important dans la liste pour favoriser la croissance économique : l’emploi !
Alors , sur la lancée, j’ai réinterrogé mon pote GPT :Est ce que une augmentation du nombre d’actif permettrait de réduire le déficit budgétaire.
Oui, une augmentation du nombre d’actifs (les personnes qui travaillent ou recherchent activement un emploi) peut aider à réduire le déficit budgétaire. Voici pourquoi et comment cela fonctionne :
1. Hausse des recettes fiscales
- Impôts sur le revenu : Plus d’actifs signifie une augmentation du nombre de personnes qui paient des impôts sur leurs salaires.
- Taxes à la consommation : Lorsque les actifs gagnent un revenu, ils dépensent davantage, ce qui entraîne une hausse des recettes provenant de la TVA ou d’autres taxes indirectes.
- Contributions sociales : Les cotisations aux systèmes de sécurité sociale augmentent, réduisant le besoin de subventions publiques pour combler les déficits de ces systèmes.
2. Réduction des dépenses publiques
- Moins d’aides sociales : Un plus grand nombre d’actifs signifie moins de dépenses pour les allocations chômage et autres aides sociales.
- Amélioration de l’équilibre des retraites : Si plus de personnes travaillent, elles contribuent davantage aux caisses de retraite, ce qui réduit la charge des systèmes de retraite pour l’État.
3. Dynamisme économique
- Une hausse du nombre d’actifs stimule la croissance économique, car une main-d’œuvre plus importante entraîne une augmentation de la production et de la consommation.
- Cela crée un cercle vertueux où une économie plus forte génère davantage de recettes fiscales.
4. Effet à long terme sur la dette
- Si le déficit budgétaire est réduit grâce à une augmentation des actifs, la dette publique peut être mieux maîtrisée. Cela permet de diminuer la charge des intérêts de la dette à long terme.
Comment augmenter le nombre d’actifs ?
Pour que cette stratégie soit efficace, il est nécessaire de mettre en place des politiques favorisant une hausse de la population active :
- Stimuler l’emploi : Encourager la création d’emplois dans les secteurs clés. Soutenir les petites et moyennes entreprises (PME), principales pourvoyeuses d’emplois.
- Favoriser l’intégration des jeunes et des seniors : Retarder l’âge de la retraite ou encourager le travail des seniors. Lutter contre le chômage des jeunes par des formations adaptées au marché du travail.
- Intégrer davantage de femmes dans la population active : Faciliter l’accès au travail en améliorant les infrastructures comme les crèches et les services de garde d’enfants.
- Encourager l’immigration économique : Attirer des travailleurs qualifiés ou non qualifiés pour répondre aux besoins du marché du travail.
- Lutter contre l’économie informelle : Encourager la formalisation des emplois pour augmenter le nombre d’actifs déclarés.
Conclusion
Une augmentation du nombre d’actifs peut jouer un rôle clé dans la réduction du déficit budgétaire, à condition que ces personnes soient employées dans des activités productives. Cela nécessite des politiques actives pour soutenir l’emploi et rendre le marché du travail accessible à un plus grand nombre de personnes.
Il faut donc que l’état investisse dans les activités productives et qu’il en soit le seul donneur d’ordre et seul bénéficiaire. Il peut le faire soit en prenant des parts majoritaires dans les entreprises du domaine de l’intérêt général, soit en incitant à la création de SCOP de production .
Pour illustrer ce qui pourrait devenir une véritable société d’économie mixte, je publierai un article qui présentera une ébauche au travers d’un exemple .
A bientôt!